Pendant 3 jours, j’ai eu le privilège d’accompagner Gérard Collomb, Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur,  au Niger avec des collègues députés.
Un déplacement entre Niamey et Agadez pour mieux appréhender les conséquences de l’immigration illégale en rencontrant l’ensemble des parties prenantes.

Des rencontres avec le Président de la République, ses ministres de l’Intérieur et des affaires étrangères, les parlementaires, les élus locaux, le HCR, l’Organisation Internationale aux Migrations, les migrants et réfugiés revenus de l’horreur des camps libyens et de l’exploitation par des « passeurs », les autorités coutumières, nos militaires engagés dans l’opération Barkhane.
Le Niger a su prendre des décisions courageuses et la France est à ses côtés, comme le président de la région d’Agadez nous l’a confié « c’est dans les moments difficiles que l’on reconnaît ses vrais amis ».

L’ensemble de ceux que nous avons rencontrés nous ont demandé de porter leurs voix. Ce sont des voix qui doivent accompagner nos décisions sur les enjeux migratoires.

Des migrants rencontrés à Agadez : « Les animaux sont plus importants pour nous pour les passeurs. » « Nous n’avons ni eau, ni à manger. On ne nous laisse même pas descendre (pendant la traversée) pour pisser. On nous laisse dans le désert à la fin. »

Le Haut-Commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés (HCR) : « Considérez que toutes les femmes passées par la Libye sont violées. »

Le président de la République du Niger : « La lutte contre l’immigration illégale c’est la lutte pour notre sécurité et c’est une question morale : on ne peut pas accepter que des Africains meurent dans le désert ou en mer Méditerranée. »