« Le premier et le plus sacré des devoirs de l’Assemblée Nationale est de faire céder les intérêts particuliers et personnels à l’intérêt général. » Ces mots prononcés la nuit du 4 août et visant à mettre un terme aux privilèges féodaux, je les ai prononcés à la tribune de l’Assemblée nationale lors de la discussion générale sur le projet de loi confiance dans la vie politique.

Cette loi répond à une exigence simple et légitime des Français : « ils ne demandent pas aux responsables politiques de dire avec qui ils partagent ou non leur lit mais de dire quel emploi ils font de l’argent public dont ils sont comptables et ce qui motive leurs décisions politiques. »

La confiance des Français s’acquiert par des actes. En mettant fin à des pratiques obsolètes comme les emplois familiaux ou la réserve parlementaire, en encadrant ce qui méritait de l’être comme les frais de mandat ou les risques de conflit d’intérêt, nous posons une première pierre.

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