Interrogée sur Sud Radio sur le projet de loi de finances 2018, je suis revenue sur la réforme de l’ISF : « L’idée est de sortir le capital qui peut être réinvesti et de ne garder que la part immobilière. Il faut éviter d’avoir un débat qui donnerait à penser qu’être riche, c’est forcément être coupable. Le problème, ce n’est pas qu’il y a trop de riches, mais que malheureusement il y a encore des Français qui sont dans la pauvreté. Ce n’est pas parce que vous aurez moins de riches que vous aurez moins de pauvres. »

Sur la question de la politique fiscale, nous avons un budget équilibré. « Nous supprimons les parts vieillesse et maladie des cotisations sociales, c’est un gain de pouvoir d’achat pour les Français. Ce budget est celui de la revalorisation du travail. »

Enfin, dans le contexte de l’attentat de Marseille, l’importance du projet de loi renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme apparaît d’autant plus. « Ce que le drame de Marseille prouve, c’est la reconnaissance que l’on doit à l’armée« . J’ai souhaité également rappeler les deux objectifs de ce texte : « Dire que l’état d’urgence ne peut pas être un état permanent et adapter notre droit à une menace qui ne va pas disparaître demain. »