Cette semaine, nous avons voté en deuxième lecture à l’Assemblée nationale le projet de loi relatif à la bioéthique en ayant à cœur de conserver l’équilibre sage auquel nous étions parvenus à l’issue de son premier examen.

Ce projet de loi pose une question simple mais lourde de responsabilité : par rapport aux progrès scientifiques, quelles évolutions sont souhaitables pour notre société ?

Le projet de loi bioéthique accorde de nouveaux droits dans un cadre protecteur et autorise certaines avancées scientifiques.

Il vient aussi poser des bornes éthiques claires pour d’autres évolutions que la science rendrait possibles.

Chacun a ses propres bornes éthiques : les miennes me poussent à ne pas accepter la PMA post mortem, la réception des ovocytes de la partenaire (ROPA) ou le diagnostic pré-implantatoire (DPI-A).

L’une des grandes avancées de ce texte est un engagement présidentiel que nous avions pris devant les Français : la PMA pour toutes. Demain, toutes les femmes pourront avoir accès à la PMA, prise en charge par l’Assurance maladie, quelle que soit leur situation maritale ou leur orientation sexuelle.

Cette loi c’est aussi plus de liberté pour les femmes et les hommes avec l’auto-conservation des gamètes. C’est également les dons d’organes qui seront facilités et une recherche scientifique qui sera mieux encadrée pour permettre à nos chercheurs de continuer leur travail.