Ce dimanche, j’ai participé à une visite du camp d’Auschwitz.

Il est difficile de décrire l’émotion que j’ai ressentie devant ce témoignage de la haine et de la barbarie.

Face aux falsificateurs, aux négationnistes, aux révisionnistes, face à tous ceux qui oublient ce que la haine de l’autre pour ce qu’il est peut engendrer, les mots de de Ginette Kolinka, 93 ans, rescapée des camps, ne cesseront jamais de résonner : « Vous avez visité le plus grand cimetière du monde et il n’y a pas une tombe. »

 Il est plus facile d’oublier que de se souvenir, il est plus facile de se souvenir que d’apprendre. Un jour, elle ne sera plus là. Les témoins ne seront plus là. Ce sera alors notre responsabilité de transmettre, de dire ce que nous avons vu, ce que nous avons entendu, d’emmener avec nous les nouvelles générations.