J’étais ce lundi l’invitée de Gilles Bornstein dans « Votre instant politique » sur France Info.

Au cours de cette interview, j’ai pu m’exprimer sur la vaccination contre la Covid-19. Il n’y a pas de géopolitique du vaccin et seule la question de l’efficacité scientifique de ces derniers doit être pertinente. L’ouverture d’un vaccinodrome au stade de France est une nouvelle opportunité qui nous permettra de retrouver plus rapidement nos jours heureux. Je tiens à remercier et rappeler l’effort logistique considérable de nos professionnels de santé qui, chaque jour, font en sorte que ces centres de vaccination existent et soient correctement acheminés.

De plus, j’ai réitéré mon souhait de voir inscrit à l’Assemblée nationale la proposition de loi sur l’IVG. Les femmes doivent avoir la maîtrise de leur corps et ne plus subir d’entraves dans l’exercice de leur droit. Il n’y a pas de fantasme à avoir, allonger le délai légal d’avortement de 12 à 14 semaines ne provoquera pas une augmentation de l’IVG. C’est un enjeu de santé publique et d’équité.

Enfin, j’ai pu évoquer mes doutes et la prudence à laquelle je souhaite faire face concernant la proposition de loi ouvrant le droit à l’euthanasie. En cette période de crise sanitaire et de combat pour la vie, j’estime que ce n’est pas le bon moment politique. Par cet enjeu, la signification de la liberté doit être questionnée par des longues discussions et un vrai débat, en gardant en tête que le droit à une fin de vie libre et choisie est une rupture anthropologique, juridique et philosophique majeur.