« Elle m’a dit qu’elle ne voulait pas partager ma chambre parce que j’étais juive. »

Une enfant de CE2.

Depuis l’attaque terroriste du Hamas, le 7 octobre en Israël, les actes antisémitisme ont explosé. Ce sont des personnes qui changent leur nom sur leur boîte aux lettres, qui retirent la mezouzah de leur maison, qui sont insultés parce que juive, c’est une étudiante à qui on a tagué « sale juive » sur son siège à l’université.

Face à cette recrudescence de la haine, nous avons besoin d’un sursaut de la société.

C’est pour cela, que j’ai lancé aujourd’hui les Assises de lutte contre l’antisémitisme avec des associations de lutte contre l’antisémitisme et le racisme (Crif, MRAP, UEJF, SOS Racisme, FSUJ et Licra) ainsi que les représentants des cultes.

Ces Assises de lutte contre l’antisémitisme sont un point de départ.

L’antisémitisme n’est pas que l’affaire des Juifs. Les témoignages forts de Sophia Aram, Tristane Banon et Abnousse Shalmani nous le montrent malheureusement. Il suffit d’apporter son soutien à nous concitoyens juifs pour se prendre un torrent d’insultes antisémites sur les réseaux sociaux.

Certains ont remplacé  »sale juif », cette insulte, qui est un délit, par « sale sioniste ».

Mais ne nous trompons pas. Nous devons rappeler que stigmatiser toute une communauté, provoquer la haine, humilier, considérer que chacun de nos concitoyens juifs sont co-responsables de la situation à Gaza et doivent s’en expliquer sont des délits, et que ces délits sont punis par la loi.