C’est une proposition de loi qui aura marqué cette semaine la vie politique. Fruit d’un travail parlementaire de plus de 18 mois par la délégation aux droits des femmes et la commission des affaires sociales, nous avons examiné une proposition de loi visant à renforcer l’accès à l’IVG dans notre pays.

Une femme sur trois dans notre pays a eu recours ou aura recours à l’avortement. Mais certaines subissent encore des entraves dans leur parcours pour avoir recours à l’IVG, plus de 45 ans après la loi portée courageusement par Simone Veil.

Aucune femme ne décide à la légère d’avoir recours à l’IVG. Aucune femme ne devrait être culpabilisée ou volontairement mal conseillée. Aucune femme ne devrait avoir à faire face à des délais trop longs, à des médecins qui les obligent à écouter des battements de cœur.

Les médecins ont toute liberté de refuser de pratiquer l’IVG mais personne ne doit entraver le parcours des femmes.

C’est ce que j’ai rappelé avec force dans le cadre des débats au sein de notre Assemblée après des attaques insupportables de la droite conservatrice et de l’extrême droite qui prouvent que le droit élémentaire des femmes à disposer de leur propre corps pourrait être remis dangereusement en question par quelques futures majorités, hypothétiques et rétrogrades.

Je suis fière, en tant que femme, en tant que parlementaire d’avoir été mobilisée pendant ce débat et d’avoir voté en faveur de cette proposition de loi.