Dans notre pays, des policiers et des gendarmes sont menacés de mort pour ce qu’ils représentent : l’autorité de l’État. Ces femmes et ces hommes ne peuvent plus accompagner leurs enfants à l’école, ils sont défiés physiquement à la sortie de leur travail, ils sont l’objet de message de haine sur les réseaux sociaux, dans leurs boites aux lettres, parce qu’ils sont membres des forces de l’ordre.

Avec la proposition de loi sur la sécurité globale portée par les députés de la majorité, examinée cette semaine à l’Assemblée nationale, nous tenons l’engagement qu’avait pris le Président de la République devant les représentants des forces de l’ordre :  nous renforçons considérablement leur protection contre ces agissements intolérables.

Nous protégeons leur vie privée en interdisant le fait de diffuser le visage d’un policier ou d’un gendarme dans le but – et seulement dans ce but – d’entraîner sur sa personne des actes de violences physiques ou psychologiques.

L’objectif de la proposition de loi sur la sécurité globale n’est en aucun cas et en aucune manière d’entraver le travail de la presse et des journalistes. La liberté de la presse est entièrement préservée, le droit d’informer consacré. Nous voulons garantir un équilibre entre le droit absolu d’informer, de montrer ce qu’il se passe, et la protection de ceux qui assurent notre sécurité. Qui voudra demain être policier ou gendarme si l’Etat n’est pas en capacité de les protéger ?

Nous concrétisons également des avancées majeures attendues de longue date par les acteurs de notre sécurité :

✅ En poursuivant la montée en compétences des polices municipales et en renforçant leur rôle de proximité sur le terrain ;

✅ En créant une police municipale à Paris ;

✅ En améliorant la structuration du secteur de la sécurité privée ;

✅ En renforçant les peines qu’encourent les personnes qui s’en prennent aux forces de l’ordre, aux pompiers, aux élus ;

✅ En autorisant les policiers nationaux et militaires de la gendarmerie nationale à conserver leur arme hors service lorsqu’ils accèdent à un établissement recevant du public ;

✅En créant un régime juridique de captation d’images par drone , dans le respect des libertés publiques.