Dans le cadre de l’examen du projet de loi Justice, j’ai souhaité intégrer une disposition à mes yeux essentielle pour protéger ceux qui nous protègent : l’anonymisation des forces de l’ordre dans les procès-verbaux. Désormais, les forces de l’ordre pourront bénéficier de l’anonymat dans toutes les procédures qu’elles accompliront, en matière de crimes et délits sans qu’il soit limité aux crimes et délits condamnés de plus de trois ans de prisons.

L’attentat de Magnanville a mis au grand jour la nécessité de renforcer cette protection. Nous ne pouvons pas oublier le meurtre du couple de policiers, tués à leur domicile dans les Yvelines. Il nous appartient d’en tirer les leçons et de garantir cette protection qui n’entrave en rien les droits de la défense.

Cette disposition, très largement portée par les parlementaires de la majorité, a recueilli l’adhésion de l’Assemblée nationale et a été adoptée ce vendredi dans l’hémicycle.

C’est une demande forte de nos policiers et de nos gendarmes, et des fonctionnaires qui les accompagnent dans leur travail, que je suis heureuse d’avoir pu faire aboutir. Nous leur devons cette protection.