Pour lutter contre l’accélération de la circulation du virus dans notre territoire, des mesures importantes ont été mises en place. L’Etat s’engage donc à renforcer encore les soutiens à nos entreprises et à l’emploi.

Concernant les aides, le fonds de solidarité est simplifié et élargi à l’ensemble des entreprises de moins de 50 salariés dans le périmètre du couvre-feu, pouvant aller jusqu’à 10 000 euros par mois. Le plafonnement des aides est désormais supprimé pour les secteurs de l’hôtellerie et de la restauration.

Les exonérations de charges sont étendues à l’ensemble des entreprises fermées administrativement jusqu’à la fin du couvre-feu. Les secteurs de la restauration et de l’hôtellerie peuvent bénéficier d’exonérations de charges patronales dès lors qu’elles perdent 50% de leur chiffre d’affaires. Concernant les charges salariales, l’Etat leur apporte une aide jusqu’à 20% de la masse salariale : cela permet de couvrir en grande partie les charges des entreprises.

Les prêts garantis par l’État voient leur plafond être augmenté, fixé désormais aux 3 meilleurs mois de l’année 2019 (contre 25% du chiffre d’affaire actuellement). Ces prêts, qui étaient disponibles jusqu’au 31 décembre, sont désormais accessibles jusqu’au 30 juin 2021. Les entreprises les plus touchées par la crise peuvent bénéficier, sur simple demande, de trois mois supplémentaires pour régler leurs taxes foncières.

Conscient des difficultés particulières pour le monde du spectacle vivant et du cinéma, le Gouvernement a débloqué 115 millions d’euros pour les soutenir. Plus que jamais la culture doit continuer à vivre dans nos territoires.

Pour soutenir les personnes en situation de précarité, une prime exceptionnelle de 150 euros a été annoncée pour tous les bénéficiaires du RSA ou de l’Allocation de solidarité spécifique. Cette prime est étendue aux 400 000 jeunes bénéficiaires des APL ainsi qu’aux 700 000 étudiants boursiers.