Ce mercredi 26 février, la Commission des affaires culturelles et de l’éducation a auditionné le Ministre Franck Riester au sujet du projet de loi relatif à la communication audiovisuelle et à la souveraineté cutlurelle à l’ère du numérique.

A un moment clé dans l’histoire de l’audiovisuel, j’ai demandé au ministre de la Culture des clarifications sur les mesures présentes dans ce projet de loi. Nous avons notamment pu aborder les grands enjeux de la réforme, que sont la contribution des éditeurs et des services de média audiovisuel à la demande au soutien de la création française, la lutte contre le piratage ou encore la revalorisation des missions essentielles de notre audiovisuel public. Nous devons aller plus loin pour sanctuariser notre modèle si unique de financement et de soutien à la création, pour lutter contre toutes les formes de piratage, pour réaffirmer la place et le rôle indispensables de l’audiovisuel public.

Je me réjouis des débats fructueux que nous avons pu avoir cet après-midi sur ce texte, qui concerne plus que jamais notre quotidien. En effet, les français regardent la télévision plus de trois heures par jour et la radio reste le média le plus crédible à leurs yeux. Dans un contexte de fortes mutations, la loi du 30 septembre 1986 sur la liberté de communication n’apparait plus adaptée aux enjeux de demain.

Cette réforme est donc la promesse d’une offre multimédia améliorée, diversifiée et plus accessible à tous, la promesse de plus de films et de séries d’origine française sur les plateformes numériques.

Cette audition est la dernière étape avant l’examen du texte à l’Assemblée Nationale entre le 2 mars et le 13 avril. Pour revoir l’intégralité de mon intervention :