Lundi 23 octobre, j’étais l’invitée de Jean-Jacques Bourdin sur RMC et BFM TV. Pour lancer l’interview, j’ai été interrogée sur des réformes qui ne seraient tournées que vers « la France qui gagne » : « En quoi Emmanuel Macron ne parle qu’à la France qui gagne quand on supprime pour 80% la taxe d’habitation ou quand on augmente la prise en charge des frais de garde ? ». En effet, « pour soutenir les classes moyennes et augmenter le pouvoir d’achat, nous n’avons pas jugé utile d’attaquer les riches ». Au contraire, je considère que « notre job est de faire en sorte que ceux qui étaient incités à partir n’aient plus d’intérêt à le faire ». Concernant le dynamisme économique de notre pays, le constat est qu’ « on a besoin que de l’argent soit investi dans notre pays (…) Nos entreprises sont de trop petite taille ».

Au cours de l’interview, nous avons également fait un point sur le travail de député. J’ai souhaité rappeler que depuis la nouvelle législature, l’assiduité a beaucoup augmenté. Il est toutefois évident que lorsque nous enchainons les séances de nuits, une rotation est organisée entre les membres du groupe LREM. Par ailleurs, « nous sommes de très nombreux députés à rendre notre agenda public contre ce soupçon disant qu’on ne bosse pas ». Nous sommes engagés dans la transformation de notre pays : « Les oppositions restent assises, nous avons besoin de gens qui avancent ».
Rapidement interrogée sur la réforme de la vaccination, il était pour moi important de rappeler qu’ « aujourd’hui nous avons des enfants qui meurent parce que nous n’avons pas une couverture vaccinale suffisante ».

Sur le CETA (Comprehensive Economic and Trade Agreement), les enjeux sont importants : « Il faut que le cadre de mise en œuvre soit vigilant. Tout n’est pas encore abouti sur sa mise en œuvre. Nos règles sanitaires seront respectées ». De manière plus globale, « si l’UE veut créer de l’adhésion, elle ne doit plus négocier en catimini comme dans le cas du CETA ».

Suite aux nombreuses dénonciations de cas de harcèlement, j’ai insisté sur le fait que « La parole des femmes doit être entendue et libérée. Elle doit également être rendue crédible grâce à la justice » car « quand les femmes parlent, on interroge leur parole, elles ont forcément comme un agenda caché ». Les structures s’organisent aujourd’hui pour répondre à ces cas de harcèlement comme « à l’Assemblée nationale, où il existe un cadre protecteur en cas de harcèlement ».