Hier après-midi débutait l’examen en séance publique du projet de loi Climat et Résilience.

Ce texte, issu des propositions formulées par les membres de la Convention Citoyenne pour le climat, doit répondre à une question fondamentale : comment associer les français aux décisions qui les impactent directement ?

L’écologie n’est pas un dogme. C’est une urgence, une nécessité. En tant que parlementaires, notre responsabilité est de réconcilier la démocratie délibérative et représentative, de réconcilier pour refuser toute vision idéologique, de réconcilier pour ne rien rogner de notre ambition écologique : le respect de notre trajectoire carbone.

Ce n’est pas en supprimant le mot croissance des manuels scolaires que nous lutterons contre le dérèglement climatique mais en nous dotant des outils efficaces de mesure, de contrôle et le cas échéant de contraintes. En donnant les moyens aux Français d’être pleinement acteurs de l’écologie. Personne ne gagnera à alimenter la défiance envers nos entreprises, nos TPE, nos PME, nos agriculteurs. Ils sont et doivent être les alliés de la transition écologique et de la décarbonation de notre industrie.

Le volet « Consommer » de ce projet, dont je suis rapporteure a déjà largement retravaillé lors de l’examen en commission spéciale. Je souhaite aller encore plus loin, afin de renforcer notre information en tant que consommateurs et en tant que citoyens : mention obligatoire de l’affichage environnemental dans la publicité, lutte contre le blanchiment écologique, transparence des engagements des filières et codes de bonne conduite des influenceurs… Autant d’enjeux fondamentaux que je porterai dans l’hémicycle cette semaine !