Chaque jour depuis 16 mois nous nous battons pour une société plus inclusive, qui permette à chacun de réussir. Quelle que soit son origine, son sexe, son handicap, son territoire, son orientation sexuelle.

Hier à l’Assemblée nationale, nous avons vu l’alliance des oppositions et de toutes les instrumentalisations. Elles inondent depuis les réseaux sociaux nous jetant à la vindicte populaire.
Des questions aussi importantes que l’inclusion des enfants handicapés ou la lutte contre les discriminations envers les personnes homosexuelles méritent mieux que les postures.

Deux propositions de loi nous ont été soumises par le groupe Les Républicains.
– Une sur l’inclusion des enfants handicapés à l’école. Mais quelle est la vérité ?
La vérité, c’est qu’à la rentrée 2018, 341 500 élèves en situation de handicap sont scolarisés dans les écoles et établissements relevant du ministère de l’Éducation nationale. C’est 20 000 de plus que l’an dernier ! La vérité, c’est que le budget 2019 prévoit le financement de 12 400 nouveaux emplois d’AESH pour les accompagner. De cela, l’opposition ne parlera pas. Cela change pourtant le quotidien des enfants et de leurs familles. Ce n’est pas dune énième loi dont nous avons besoin mais de résultats. Et nous avançons.

– Sur le don de sang et la fin de la discrimination pour les hommes homosexuels. Cette discrimination (On leur demande 12 mois d’abstinence) ne repose sur aucun fondement scientifique et il est temps d’y mettre un terme !
La ministre de la Santé s’y est engagée.
Pourquoi ne pas voter la proposition de loi ? Pour une raison simple et sérieuse : ce n’est pas dans la loi que les critères des donneurs de sang doivent être inscrits. Imaginez que demain nous soyons confrontés à une épidémie dans une région de France : l’Etat devrait immédiatement exclure les donneurs, tous les donneurs, de cette région pour ne pas prendre le risque de transfuser un sang contaminé ! Faire de la politique, c’est bien. Mais on ne joue pas avec la sécurité et la santé publique des Français !

Voilà ce qui s’est passé. Voilà pourquoi nous avons eu ces prises de position.
Nous hurlons moins que d’autres, nous sommes moins démagogues. Mais nous sommes déterminés à agir et responsables !