A l’invitation de NPA Conseil, je suis intervenue sur la Table Ronde « Regards du Parlement » lors de la 28e édition du colloque NPA-Le Figaro.

A cette occasion, je suis revenue sur les 40 propositions de mon rapport d’information sur une nouvelle régulation de la communication audiovisuelle à l’ère numérique.

Dans un monde où Netflix, Google et Facebook dictent leur loi, celle de 1986, qui régit l’audiovisuel français et a déjà été révisée 80 fois, se révèle de plus en plus dépassée et anachronique. Le carcan réglementaire qui étouffe et freine nos acteurs historiques de l’audiovisuel doit être desserré. L’asymétrie fiscale qui bénéficie aux nouveaux acteurs, comme Netflix ou Amazon, doit être cassée afin que tous participent de la même façon au financement de la création, selon une logique de neutralité technologique.

J’ai également réaffirmé le caractère inévitable de l’universalisation de la redevance audiovisuelle. Avec les nouveaux modes de consommation, chacun bénéficie des contenues de l’audiovisuel public que ce soit de manière directe ou indirecte. De plus, l’audiovisuel public est un service public : il est donc logique qu’il soit financé par tous.

Parce qu’aujourd’hui les usages de consommation ont changé et que les évolutions à venir ne sont plus solubles dans la réglementation actuelle, il y a convergence de tous les acteurs sur l’urgence à agir.