La semaine dernière, j’ai répondu aux questions du JDD. L’occasion de revenir sur de nombreux sujets d’actualité, comme le harcèlement sexuel, la situation des Républicains, ou encore mon activité à l’Assemblée nationale.

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La lutte contre le harcèlement sexuel

Alors que la Ministre de la Justice prépare un projet de loi sur le harcèlement de rue, de plus en plus de femmes osent dénoncer les situations de harcèlement dont elles ont été victimes. C’est une bonne chose, mais il faut prendre garde à ce que la libération de la parole des femmes ne se transforme pas en présomption de culpabilité.

Nous devons aussi nous poser la question de l’imprescribilité des crimes sexuels.

Le travail de député

Comme j’ai déjà eu l’occasion de l’expliquer, je milite pour un parlement fort. C’est-à-dire un parlement dont les élus ne se contenteraient pas d’amender et de voter la loi, mais qui auraient les moyens de la contrôler et de l’évaluer. C’est un aspect du rôle des parlementaires qui a trop été mis de côté.

S’il est indispensable de réformer l’Assemblée nationale et de faire des économies, il est indispensable de se doter en interne d’outils permettant un travail efficace, comme le contrôle de la recevabilité financière des amendements.

Par ailleurs, plusieurs mesures de justice sociale ont été mises en place, comme l’alignement du régime de retraite des députés sur le régime général. Il faut que les parlementaires cessent de renvoyer l’image de privilégiés.

Les républicains

Si j’ai appartenu aux Républicains, je ne me reconnais plus dans ce qu’est devenu ce parti aujourd’hui. Les Républicains se sont profondément radicalisés, ce qui s’exprime notamment par l’ascension de Laurent Wauquiez. Je suis par ailleurs surprise par le double discours qui condamne les Constructifs, alors que certains membres de LR prônent un rapprochement avec le FN.

Je pense que même sans l’affaire Pénélope Fillon, la droite aurait perdu l’élection présidentielle, car elle a présenté un programme qui ne correspondait pas aux attentes des Français.

De son côté, En Marche ! se veut pro-européen, libéral et attaché à la justice sociale. C’est un mouvement jeune qui doit encore affirmer son identité, mais qui expérimente de nouvelles idées.