Les enseignants sont le cœur battant de notre République, une, indivisible et laïque.
Assassiner un enseignant, c’est chercher à assassiner une part de la République. Abolir la capacité à former des citoyens, libres, émancipés, capables de discernement et d’esprit critique, fiers d’appartenir à un grand pays qui a une grande histoire.

Ce crime est insoutenable.

Il doit mobiliser toute la République, tous les citoyens. Il doit réveiller les consciences.
Dès samedi, à l’invitation du Maire de Jouars-Pontchartrain, j’ai tenu à être présente aux côtés de la communauté enseignante et éducative afin de leur témoigner le soutien de notre nation.
Le terrorisme islamiste nous a déclaré la guerre. Le séparatisme islamiste doit être combattu sans relâche. Ils ne peuvent pas, ils ne doivent pas passer.
Je sais que vous êtes en colère. Je le suis aussi. 
Je sais que les mots sont insuffisants. On ne gagne pas une guerre avec des incantations.
On la gagne en nommant le mal : le séparatisme islamiste.
On la gagne en s’en donnant les moyens : renforcement constant des effectifs des forces de l’ordre, interpellations systématiques, fermeture de tous les lieux qui diffusent des valeurs contraires à nos valeurs républicaines, expulsion systématique des imams qui prêchent la haine.
On la gagne avec une réponse pénale puissante et appropriée. Qui ne laisse rien passer.

 

Ce combat, qui rejoint mes combats pour l’émancipation, la laïcité et les droits des femmes, a toujours été le mien. Je fais d’ailleurs l’objet depuis hier d’une plainte de la part du CCIF, cette organisation qui harcèle les militants de la laïcité et ceux qui croient en la République. Rien, jamais, ne me fera reculer.

Ce combat, c’est celui de notre civilisation qui refuse de s’effacer face aux fondamentalistes, qui refuse de plier face à la haine, qui refuse de s’excuser quant à son identité, qui croit qu’il est temps, encore temps, mais qu’il faut agir fort et frapper juste.
Dans ce combat vital, chaque citoyen sera essentiel.