J’intervenais ce mardi aux rencontres de la Spedidam, un organisme de perception et de distribution des droits des artistes-interprètes, sur le thème « culture et création face aux nouveaux usages ».
Alors que les modes de consommation évoluent et que le secteur est confronté à l’émergence des nouveaux acteurs que sont les plateformes numériques, il faut définir une nouvelle régulation et de favoriser un juste partage de la valeur.
À cette occasion, j’ai rappelé qu’une société numérique n’était pas une société sans droit d’auteur. Les plateformes et les hébergeurs ne doivent pas s’exonérer de leurs responsabilités.
« Les plateformes numériques se comportent comme des éditeurs de contenus et non plus comme de simples éditeurs. Il faut une meilleure régulation de ces plateformes. » @Spedidam #RencontresSpedidam
— Aurore Bergé (@auroreberge) February 13, 2018
Il est aussi important de lutter contre le piratage et les contenus illicites, qui est à l’origine d’un fort manque à gagner pour les artistes.
Ce sont des défis que devra relever la mission d’information pour une nouvelle régulation de la communication audiovisuelle à l’ère numérique, dont je suis rapporteure.