Depuis quelques jours, l’affaire Benalla agite l’espace public et paralyse le travail parlementaire. Certains voudraient faire de l’acte isolé et inacceptable d’un individu une affaire d’État.
En tant que porte-parole du groupe à l’Assemblée nationale, j’ai été particulièrement mobilisée dans les médias.
J’ai tenu à rappeler la mobilisation de la majorité parlementaire au service de la manifestation de la vérité.
Alors que l’opposition est aux abois et cherche à désigner des coupables avant même les enquêtes, nous avons permis la création d’une commission d’enquête parlementaire à l’Assemblée nationale.
La République exemplaire n’est pas celle qui ne commet pas d’erreurs, c’est celle qui les reconnait et sait les sanctionner.
C’est ce qu’a fait le Président de la République hier, à l’occasion de la réunion du groupe LaRem pour la clôture de la session, se désignant comme le seul responsable dans cette affaire. Ce faisant, il ne se défausse pas et endosse pleinement ses responsabilités qui sont les siennes en tant que chef.
« Personne n’est protégé dans la République française » a t-il assuré. Personne n’est au dessus des lois et personne ne peut s’y soustraire. »
Aujourd’hui 3 enquêtes sont en cours. La presse a fait son travail, la justice fait le sien, il est temps que les parlementaires reprennent le leur. L’examen de la réforme constitutionnelle a été reporté au mois de septembre : ce n’est pas un échec. Ce qui serait un échec ce serait d’abandonner la réforme mais ce n’est pas ce que nous allons faire. Nous allons mener à bien cette réforme car c’est ce pour quoi les français nous ont élus.
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Contre l'émotion de l'instant, contre la tentation de se défausser sur d'autres ou cet appel à "faire tomber des têtes", le président prend toutes ses responsabilités et réfute "la République des fusibles."
"Le seul responsable, c'est moi. Qu'ils viennent me chercher." pic.twitter.com/3Nos78ftbu— Aurore Bergé (@auroreberge) July 24, 2018