La France est, jusqu’à présent, le pays de la reproduction des inégalités. Le pays où l’on met 6 générations à sortir de la pauvreté.
Avec le Plan Pauvreté présenté ce matin par le Président de la République, nous investissons 8 milliards d’euros dans une stratégie ambitieuse, axée sur la prévention et l’accompagnement, avec des mesures concrètes qui seront mises en œuvre dès 2019.
Cette stratégie englobe trois projets indissociables : un projet productif pour créer de l’emploi et permettre à chacun de s’émanciper, un projet éducatif pour permettre à chaque enfant de la République de construire son autonomie et un projet solidariste car notre place dans la société est aussi d’aider l’autre et de construire la cohésion d’une nation. Ce plan de lutte contre la pauvreté n’est pas un tournant, c’est la démonstration de la politique d’émancipation.
Cette protection des plus fragiles est une valeur que je défends. C’est pour cela que je me suis engagée pleinement sur le terrain pour relayer auprès du Gouvernement vos attentes et vos propositions, en co-présidant le groupe de travail « accès aux droits et aux services, lutte contre le non-recours » dans le cadre des concertations citoyennes qui étaient organisées de janvier à mars dernier.
C’est également pour cela que je me suis rendue à la Maison des Familles de la Ville de Plaisir avec la ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn et du Délégué interministériel à la prévention et à la lutte contre la pauvreté des enfants et des jeunes, Olivier Noblecourt, puis à Coignières, à la découverte d’une crèche gérée par la Croix Rouge afin de rencontrer et d’être à l’écoute de ceux qui, sur le terrain, se battent pour lutter contre cette inégalité de destin.
Ces initiatives ont permis de nourrir le Plan Pauvreté présenté ce matin.
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