Les discriminations, notamment celles liées à l’origine, au genre ou au lieu de résidence, restent une réalité quotidienne, brutale, injuste. Elles compromettent l’accès à l’emploi, au logement, à l’éducation. Elles minent les fondements de notre République. Elles sont des entailles à nos valeurs républicaines.
Face à ce constat, j’ai choisi de lancer, depuis Marseille, aux côtés des centres sociaux, des élèves, des enseignants, et des acteurs associatifs engagés, une campagne nationale massive de testings, pour objectiver les discriminations, évaluer l’efficacité de nos politiques publiques, et les adapter pour garantir réellement l’égalité des chances pour tous.
Ce déplacement s’inscrit dans le prolongement du plan “Marseille en Grand”, voulu par le Président de la République, et des récentes annonces du Gouvernement pour renforcer l’égalité des chances dans les quartiers populaires. J’ai donc échangé avec des élèves et des enseignants sur les discriminations dès l’école, car c’est là que les stéréotypes naissent – et que nous pouvons les déconstruire.
Ce que nous allons lancer sera sans précédent par son ampleur : une vague de testing massive avec 3 000 candidatures envoyées dans toute la France, pour objectiver les discriminations dans l’accès à l’emploi et au logement. C’est la première fois qu’une telle campagne est lancée par l’Etat.
Les discriminations sont un gâchis humain et économique insupportable. Elles brisent des parcours, enferment dans l’injustice, privent notre pays de forces vives.
Je suis déterminée à faire de cette lutte une priorité politique, concrète, mesurable. Parce que l’égalité des chances ne doit pas être un slogan, mais une réalité vécue.
