Depuis ce lundi, l’Assemblée nationale a repris l’examen du projet de loi bioéthique en commission spéciale.
Le texte que nous avons adopté à l’issue de la première lecture du projet de loi à l’Assemblée nationale a étendu des droits existants et en a accordé de nouveaux. Il a aussi posé des limites claires aux avancées scientifiques en refusant par exemple tout tri préalable des gamètes ou des embryons ou toute ouverture vers la GPA.
Les évolutions que nous avons portées sont ambitieuses. Elles ouvrent notamment la procréation médicalement assistée aux couples de femmes et aux femmes seules. Elles donnent également à tous les enfants nés d’une PMA qui le souhaiteront l’accès à leurs origines lorsqu’ils seront adultes.
Le Sénat a toutefois choisi d’opérer un retour en arrière, fragilisant de fait l’équilibre sage que nous avions atteint à l’issue de notre première lecture. Il nous faut retrouver cet équilibre et ainsi d’adapter notre droit avec mesure, recul et expertise dans l’intérêt de chaque humain.