Nous combattons aujourd’hui vingt ans de naïveté, de lâcheté, de compromis, devenant autant de compromissions, d’accommodements raisonnables, de clientélisme, de confusions faisant le jeu des bourreaux et laissant seules les victimes.

Comme des millions de Français, je suis en colère.

En colère que l’on n’ait pas suffisamment écouté Hassen Chalghoumi, Elisabeth Badinter, Caroline Fourest, Zineb El Rhazoui, Richard Malka, Philippe Val, Riss et tous les lanceurs d’alerte qui ont été et sont menacés.

En colère face à ceux qui ont mis leurs pas dans ceux du CCIF et des pires officines islamistes, leurs pas dans ceux des prédicateurs qui exècrent notre mode de vie et nos libertés et ont marché à leurs côtés.

En colère qu’un soldat de la République ait été décapité sur l’autel des renoncements et des atermoiements.

A tous ceux-là aujourd’hui, nous leur disons qu’ils ont des comptes à rendre.

L’Islam politique, le séparatisme islamiste sont des terreaux du terrorisme. Ils ont prospéré grâce à des complices.

Ils ont prospéré sur la peur qui conduit à ne pas désigner les ennemis de la République.

A tous ceux-là, nous disons clairement : nous ne laissons pas et nous ne laisserons rien passer.

Les mots et les actions du Président de la République et du Gouvernement sont clairs et résolus.

Face au concours Lépine du référendum, je préfère l’expulsion des étrangers radicalisés et la dissolution des associations qui professent la haine de la République

Le Président de la République l’a dit : nous sommes en guerre.