C’est avec beaucoup de fierté que nous avons débuté hier soir l’examen de notre proposition de loi relative à la maltraitance animale, dont je suis responsable pour la majorité. C’est un objectif que nous nous étions fixé, un engagement que nous avions pris : ils sont aujourd’hui tenus.

Alors qu’un foyer français sur deux possède un animal domestique, les actes de maltraitances sont toujours massifs : abandon, achats compulsifs, sévices volontaire ou négligence.

Ce texte est une réponse forte et une avancée majeure. Il consacre l’engagement sans faille des associations, des acteurs de terrain et de tous ceux qui se battent depuis des années pour que la loi protège enfin ceux qui ne peuvent le faire sans elle.

Ce texte, beaucoup l’ont longtemps espéré. Nous avons beaucoup travaillé au sein de notre majorité et avec le gouvernement, depuis 3 ans, pour que cette loi permette des vraies avancées : encadrement de la commercialisation en ligne des animaux, certificat de connaissances à l’acquisition d’un animal, aggravation des sanctions en cas de maltraitances, interdictions de pratiques telles que les élevages de visons ou les carrousels à poneys

Toutes ces mesures sont porteuses d’espoir pour une plus grande reconnaissance des droits des animaux en tant qu’êtres vivants doués de sensibilité.