La 10e édition du Festival Lumière, rendez-vous mondial incontournable du cinéma qui récompense chaque année, par le Prix Lumière, une personnalité du cinéma pour l’ensemble de son œuvre, se tient depuis le 13 octobre, à Lyon.
A l’invitation de son Président, le réalisateur, scénariste, producteur et écrivain français, Bertrand TAVERNIER, et de son Directeur, le Président de l’association Frères Lumière, Thierry FREMEUX, j’ai participé à la table ronde « La prochaine obligation de 30% d’œuvres européennes sur les plateformes : le réglementaire au service du cinéma patrimoine ? ».
J’y ai rappelé le rôle clé qu’a joué la France dans l’adoption de la nouvelle directive relative aux Services de médias audiovisuels (SMA) et la nécessité désormais de la transposer rapidement, tout en restant vigilants « pour que ces 30% aient un sens ». Ils doivent se faire en lien avec les obligations de financement des œuvres pour que cela bénéficie à la fois « à la diversité culturelle, à la production indépendante, à l’audiovisuel et au cinéma. ».
La transposition de la Directive SMA est une opportunité qui doit être saisie pour moderniser notre réglementation et mettre en valeur les œuvres européennes, au bénéfice des créateurs ET du public.
"Nous devrons être très vigilants dans la transposition de la directive SMA. Notamment sur les obligations de financement pour que cela bénéficie à la diversité culturelle, à la production indépendante, à l'audiovisuel et au cinéma." @FestLumiere pic.twitter.com/J7MnbFr9Vq
— Aurore Bergé (@auroreberge) October 18, 2018
