J’étais lundi matin l’invitée politique de la matinale de CNEWS.
J’ai tenu à rappeler que l’écologie n’est pas la propriété d’un parti politique pas plus qu’elle n’est la propriété d’une partie de la gauche. La majorité présidentielle ne découvre pas l’urgence écologique après les résultats des élections municipales. Elle porte un projet de transition écologique depuis 2017.
Le Président de la République n’a d’ailleurs pas attendu pour lancer, à l’issue du grand débat, une initiative audacieuse avec la Convention Citoyenne pour le Climat qui lui présentait ses conclusions hier. Sur les 149 propositions formulées par la Convention, 146 propositions seront ainsi transmises soit au Gouvernement quand elles sont règlementaires, soit au Parlement pour discussion, soit soumises aux Français par référendum et toutes les propositions qui sont prêtes seront mises en œuvre au plus vite.
Dès 2017, nous nous sommes engagés à organiser la fermeture de la centrale de Fessenheim et celle-ci a été prononcée. Notre majorité a également mis fin à d’interminables hésitations sur le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes : nous avions la conviction que les enjeux écologiques devaient prévaloir.
Ne confondons pas EELV et l’urgence écologique ! Nous ne pouvons pas faire alliance avec les candidats d’un parti qui se nourrit de théories complotistes, anti vaccin par conviction, anti 5G par principe ou qui prennent part à des manifestations indigénistes.
Face à la crise sanitaire, sociale et économique que nous traversons, des défis majeurs nous attendent. Les Français ont des attentes très fortes en matière d’emploi, en matière de sécurité et je crois que, là aussi, nous devons être au rendez-vous.