À l’occasion des Questions au Gouvernement, j’ai interrogé aujourd’hui Roselyne Bachelot, Ministre de la Culture, sur l’avenir de France 4.
J’ai d’abord tenu à rappeler que les parlementaires de tous bancs – et particulièrement au sein de la Commission des Affaires culturelles et de l’Éducation – sont particulièrement attachés à l’audiovisuel public.
Depuis le début de notre mandat nous avons en effet travaillé avec viligance sur cette question, à la fois sur les enjeux de la trajectoire budgétaire de l’audiovisuel public mais également afin de rappeler ses missions fondamentales.
Car plus que jamais, pendant le Covid-19 et pendant la période de confinement, notre audiovisuel public a montré toute son importance auprès des Français.
Beaucoup d’idées recues ont été invalidées pendant le confinement. On nous disait que la télévision n’avait pas d’avenir, que la TNT n’avait pas d’avenir et que les français se détourneraient de l’audiovisuel public ; c’est plutôt l’inverse qui s’est produit et c’est heureux.
Avec mes collègues parlementaires, Bruno Studer, Président de la commission, Florence Provendier et Béatrice Piron, nous sommes particulièrement mobilisés sur un sujet : l’avenir de France 4. Ce n’est pas seulement l’avenir de la création qui est en question mais également un enjeu d’égalité des territoires car nous l’avons vu pendant la crise, tous les enfants de notre pays n’ont pas forcément accès au numérique.
J’ai ainsi demandé à Roselyne Bachelot quel sera l’avenir de France 4, qui doit cesser d’émettre le 9 août prochain.
Nous, parlementaires, sommes particulièrement attachés au maintien de la chaîne, et nous veillerons à ce qu’une réponse soit donnée.