Depuis 3 ans, avec les députés de La République en Marche nous travaillons sur un texte visant à améliorer la condition animale dans notre pays, en particulier pour les animaux domestiques et les animaux sauvages utilisés à des fins commerciales.
Notre groupe a déposé une proposition de loi visant à lutter contre la maltraitance animale et j’ai été nommée responsable du texte pour la majorité. Le texte sera examiné à la fin du mois de janvier.
Je suis fière de porter ce texte qui marque la prise de conscience politique de la lutte contre la maltraitance animale, cause que je porte depuis mon élection. Notre pays détient encore le triste record européen d’abandon des animaux, les sanctions doivent être durcies, tout comme pour les faits de maltraitance et de torture dont nous avons eu encore un triste exemple récemment avec les mutilations de chevaux.
Dès le 20 janvier, la proposition de loi sera examinée en commission et passera en séance publique le vendredi 29 janvier.
Cette proposition de loi répond à plusieurs enjeux : améliorer les conditions de détention des animaux de compagnie et des équidés, renforcer les sanctions dans la lutte contre la maltraitance animale, mettre fin à la maltraitance d’espèces sauvages utilisées à des fins commerciales et à l’élevage de visons d’Amérique élevés pour leur fourrure. La place d’un tigre n’est pas dans une discothèque ou sur un plateau de télévision, la place d’un éléphant n’est pas dans une cage et un propriétaire d’un animal domestique qui a été jugé coupable de faits de maltraitance ne doit plus pouvoir en acquérir ou en adopter.