A l’invitation de la Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques, je suis intervenue hier dans un échange sur la politique audiovisuelle à l’ère du numérique.
L’occasion de débattre avec des acteurs clés du secteur tels que la Présidente de France Télévisions, la Présidente de la commission culture du Sénat, le Directeur des contenus Orange ou encore le Président du CSA.
J’ai affirmé la nécessité d’une nouvelle régulation de l’audiovisuel :
La loi de 1986 ne permet plus aujourd’hui de répondre aux nouveaux enjeux liés notamment à l’irruption des nouveaux médias et du numérique.
J’ai soutenu également la réforme de l’audiovisuel public :
Plus de numérique, plus de proximité, plus de création, plus de renouvellement et d’optimisation des ressources, tels sont les objectifs de cette réforme de bon sens.
Tout au long du débat j’ai été guidée par 3 principes :
– Garantir le financement de la création, la juste rétribution des ayant droits et la diversité culturelle.
– Créer un nouveau statut pour les plateformes numériques pour ne pas rester sur le statut d’hébergeur qui les dédouane de toute responsabilité.
– Lutter contre les asymétries de régulation entre l’audiovisuel et les plateformes numériques.
"Ces dernières années on a arrêté de parler de la question du piratage parce que ça n'était pas politiquement porteur. En la matière aucun tabou. La lutte contre le piratage est une absolue nécessité." #AssembleedesMedias pic.twitter.com/FGzjzQrmUm
— Aurore Bergé (@auroreberge) June 11, 2018