La commission des Affaires culturelles et de l’Éducation a débattu ce jeudi des crédits accordés aux différentes missions du ministère de la Culture.

La culture est et doit rester une priorité pour permettre à chacun de s’émanciper, pour faire vivre les arts et les artistes et renforcer notre cohésion nationale.

Nous avons ainsi adopté des crédits qui sont en hausse, qu’il s’agisse de nos industries culturelles (cinéma, audiovisuel, création du centre national de la Musique) ou des programmes dédiés à la protection de notre patrimoine, à la démocratisation culturelle ou la transmission de nos savoirs. Comme je le rappelais en commission, la France ne connait pas de déserts culturels : nous avons même la chance d’avoir un réseau exceptionnel de proximité. Chaque Français a accès à une bibliothèque à moins de 20 minutes de chez lui, nos 2 000 salles de cinéma sont pour moitié d’entre elles dans des villes de tailles moyennes, sans parler de nos scènes nationales, de nos centres dramatiques nationaux, des artistes en résidence ou des labels comme les Musées de France. Notre enjeu est l’attention que nous portons aux publics, à tous les publics, afin que chacun se sente légitime et s’y sente accueilli. L’éducation artistique et culturelle dès le plus jeune âge est une priorité nationale.