C’est un choc. Un choc terrible. Jamais je n’aurais pensé devoir écrire de tels mots dans le cadre de mon mandat de députée et de députée de Rambouillet.
Après l’exécution de forces de l’ordre à leur domicile à Magnanville, après la décapitation d’un enseignant à Conflans, c’est aujourd’hui Rambouillet qui est endeuillée. Une fonctionnaire de police, une femme au service des Français, de la République, de notre Etat de droit. Une mère de famille. Je pense à sa famille, à ses collègues avec lesquels je me suis entretenue, à ses proches, à toutes celles et ceux qui sont des serviteurs de l’Etat qui sont touchés dans leur chair aujourd’hui.
Je veux redire ici ma solidarité totale avec nos forces de l’ordre. Je n’ai jamais fait partie de ceux qui paradaient sur les plateaux de télévision pour mieux les critiquer, comme s’il était de bon ton d’attaquer nos forces de l’ordre. Nos policiers et nos gendarmes sont exemplaires.
Je refuse que nous ayons la mémoire courte. Je refuse les atermoiements de quelques uns quand il s’agit de mieux protéger nos forces de l’ordre. Je refuse le laxisme quand nous avons besoin d’une réponse pénale exemplaire. Je refuse que nous n’assumions pas de lutter pied à pied contre l’islamisme. J’ai toujours répondu présente sur ces enjeux essentiels.
Nos forces de l’ordre pourront toujours compter sur moi, mon appui et mes votes. Aujourd’hui comme demain.