Ce matin, avec la commission des affaires culturelles de l’assemblée nationale, nous avons auditionné le ministre de l’Education, Jean-Michel Blanquer.
Il nous a présenté les premiers éléments concrets pour la reprise de l’école à partir du 11 mai.
➡️ Le déconfinement va se construire étape par étape. Il sera progressif, garantira le suivi de chaque enfant et aura comme priorité le soutien aux élèves les plus fragiles.
Une rentrée différée selon les classes
Les grandes sections de maternelle, CP et CM2 seront les premiers à retourner en classe la semaine du 11 mai, suivis des élèves de 6ème, 3ème, 1ère et Terminale qui pourront reprendre la semaine du 18, au même titre que les lycées professionnels.
Le 25 mai, l’ensemble des élèves pourra retourner en cours dans la limite de 15 élèves par classe.
Aucun élève ne doit être laissé au bord de la route.
Plusieurs modalités sont mises en œuvre pour permettre aux élèves de reprendre les cours dans les meilleures conditions.
Soit l’élève est présent en classe, en respectant la limite de 15 élèves par classe, soit il suit les cours à distance avec les outils mis en place pendant la crise.
Si la configuration de l’école le permet, les élèves peuvent également suivre les enseignements à l’étude. Enfin un dispositif d’activités sportive, civique et culturelle sera mis en place sur le temps scolaire.
Le gouvernement porte une attention particulière aux élèves rencontrant des difficultés sociales. Les classes de REP et REP+, dont l’effectif est déjà inférieur à 15 élèves, pourront reprendre dans des conditions semblables à l’avant-crise à partir du 11 mai.
Un accompagnement renforcé pour les professeurs
Pour les professeurs, des pré-rentrées seront préalablement organisé le 11 et le 18 mai et des formations continues à l’enseignement à distance seront proposées aux enseignants.
Les professeurs qui habitent avec des personnes vulnérables ou qui ont été en contact avec le virus pourront, bien évidemment, continuer à donner des cours à distance.
Le ministre a par ailleurs rappelé qu’une prime serait octroyée aux enseignants mobilisés pendant la crise pour accueillir les enfants des personnels soignants.