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Certains ont le droit de manifester. Nous avons le devoir de transformer le pays

Ce lundi, j’étais l’invitée de Territoires d’Infos sur Public Sénat. Sur l’organisation du groupe La République en Marche, j’ai souhaité rappeler que « les français ont voté pour un renouvellement politique ce qui conduit à un groupe qui n’a pas d’antériorité politique. Cela se construit et c’est notamment pour cela que nous sommes en séminaire. Ce qui nous rassemble, c’est le soutien au Président de la République et le projet sur lequel nous avons tous été élus ».

« Lors du début de la législature, les oppositions ne souhaitaient pas se positionner sur le fond et ont préféré se positionner sur la forme. »

« Notre enjeu est d’être des parlementaires actifs, assidus et de mettre en œuvre un projet. »

Concernant la rentrée sociale, « il y a un droit à manifester, pas de bloquer, et nous, nous avons le devoir de mettre en œuvre notre projet ».

« Il faut continuer à avancer et à transformer le pays. Quoi qu’aient pu dire les organisations syndicales sur le texte final, elles ont toutes salué la méthode. On ne doit plus protéger des statuts mais des individus sur tout un parcours de vie. Nous savons pourquoi nous avons été élus

Je suis revenue sur la PMA : « il n’y a pas de recul, il y aura une concertation, c’est une question d’égalité. A la suite d’Etats généraux de la bioéthique nous aurons une position sur l’ouverture de la PMA. Le débat doit se passer de manière sereine, ce qui n’a pas été le cas pour le mariage pour tous et ce qui a laissé des traces dans la société. Il faut concerter, il ne faut pas fracturer. »

Enfin, interrogée sur les élections internes aux Républicains, j’ai fait part de mon sentiment sur « le rétrécissement de la droite dont l’élection de Wauquiez est le résultat. J’ai pour ma part toujours soutenu le même projet, qui est libéral. »