Jeudi dernier, j’ai présidé le déjeuner de la filière musicale organisé cette année par le PRODISS, le syndicat national du spectacle musical et de variété, pour la fête de la musique.
Je suis tout d’abord revenue sur les chiffres très encourageants réalisés par la filière musicale en 2017, puisque 18 des 20 meilleures ventes d’albums étaient des productions françaises. Ces chiffres sont d’autant plus satisfaisants que la filière a été mise à rude épreuve ces dernières années.
J’ai également réaffirmé l’importance du soutien et du financement à la création, notamment par le biais du crédit d’impôt. Ce dispositif fonctionne et a eu un impact très positif puisque, dans le domaine du spectacle vivant par exemple, les 16 millions d’euros de dépenses fiscales effectuées en 2017 ont généré près de 100 millions d’euros de retombées dans l’économie française. Le crédit d’impôt a donc permis de développer la création et d’encourager la diversité culturelle.
Avec le PRODISS, nous sommes mobilisés dans la lutte contre le piratage, qui touche l’ensemble des secteurs de la création. C’est un enjeu essentiel de responsabilisation des hébergeurs, de déréférencement de certains sites et d’éducation de ceux qui piratent. Pirater veut dire nuire, aujourd’hui ou demain, à la création et c’est pour cela que nous restons mobilisés sur le sujet.
Enfin, nous avons abordé le sujet de l’international et de l’export de la culture française à l’étranger. Nous devons donner à la culture française les moyens de rayonner à l’international, et cela passe par un soutien financier important à la filière musicale.
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