Hier après-midi débutait l’examen en séance publique du projet de loi relatif à la bioéthique.
4 ans de débat public, 2 ans de travail parlementaire : où est le passage en force dont parlent certains ? Nos échanges sont publics et transparents : où sont les intentions cachées, le manque de clarté ?
Laisser entendre que ce texte pourrait être adopté par la force ou dans la confusion, c’est non seulement mentir, mais fragiliser encore la confiance dans nos institutions.
Au contraire, c’est par souci de clarté que nous proposons l’ouverture de la PMA à toutes les femmes, conformément aux engagements de campagne du Président de la République. C’est une question de cohérence envers les français et le programme présidentiel auquel ils ont apporté leur voix.
Ce texte permettra également l’autoconservation des gamètes, facilitera le don d’organe et donnera plus de moyens à nos chercheurs. Permettre la recherche sur les cellules souches embryonnaires, c’est permettre demain d’avancer pour les cancers pédiatriques, c’est garantir notre souveraineté.
A ceux qui considèrent que pour les droits des femmes, on peut remettre à plus tard : les femmes ont assez attendu et la PMA doit leur être ouverte à toutes.
Parce que nous l’avions promis, parce qu’il en va de familles, de mères, d’enfants, parce qu’il en va de l’égalité, vous pouvez compter sur mon engagement pour faire adopter ce texte, enfin, à l’été.