Hier matin, j’étais l’invitée de Jean-Jacques Bourdin sur BFM TV.
Nous avons un combat à mener : pour la liberté d’expression et l’émancipation de tous et contre les séparatismes délétères qui menacent notre unité en tant que nation.
Quand Marika Bret, DRH de Charlie Hebdo, est contrainte d’abandonner son domicile, quand l’œuvre de Charb est déprogrammée, y compris à l’université ; je ne vois pas comment nous ne pourrions pas nous inquiéter pour la liberté d’expression.
Les séparatismes entendent remettre en cause le caractère universel de notre République. Ils aspirent à séparer les croyants des non croyants, les hommes des femmes. Nous devons lutter contre la déscolarisation, renforcer notre vigilance sur les associations sportives ou de soutien scolaire qui véhiculent des valeurs contraires à notre République.
Nous n’avons pas peur de nommer les choses.
La loi contre les séparatismes, qui sera bientôt étudiée au Parlement aura un objectif opérationnel : faire en sorte que, sur le terrain, nos grands principes républicains comme l’universalisme ou la laïcité puissent être mis en pratique avec la meilleure efficacité possible.
J’ai réitéré mon soutien aux collégiennes et lycéennes du mouvement du 14 septembre : je préfèrerai toujours avoir des femmes qui se battent pour l’émancipation et la liberté de leurs corps à celles qui sont entravées. Ce qui doit nous interpeller, c’est que bien souvent les injonctions sur le corps ne s’imposent qu’aux femmes et non aux garçons.
Enfin, j’ai tenu à rappeler qu’en 2016 et en 2017, En Marche a participé à réconcilier les Français avec la vie politique et démocratique de notre pays. Nous devons nous ressaisir collectivement pour ne pas décevoir cette espérance. Je ne veux pas que ce parti et les valeurs qu’il porte soit juste une parenthèse.