Nous arrivons au terme des auditions que nous menons depuis le 26 août dernier sur le projet de loi bioéthique.
15 jours de travaux riches et 55 heures d’auditions au cours desquelles toutes les parties prenantes et tous les représentants des différentes opinions présentes dans notre société ont été entendues dans un esprit constructif et serein : universitaires, professeurs de médecine et gynécologues, psychiatres, juristes, défenseur des droits, représentants d’associations, représentants des cultes, instituts de recherche en génétique, comité national consultatif national d’éthique …
En tant que membre de la Commission bioéthique et responsable de la coordination du groupe La République en Marche sur le texte, j’ai assisté à l’ensemble de ces auditions. Il était essentiel de soulever en audition les interrogations que posent ce texte afin de lever les doutes et de rappeler ce que contient le texte et ce qu’il ne contient pas.
Les mesures portées par ce projet de loi sont claires : ouverture de la PMA à toutes les femmes quelle que soit leur orientation sexuelle ou leur statut matrimonial, sécurisation de la filiation des enfants conçus avec tiers donneur, levée de l’anonymat au bénéfice de l’enfant à ses 18 ans s’il le souhaite, autoconservation des gamètes, meilleur encadrement du diagnostic prénatal, soutien à la médecine foetale, amélioration des possibilités sur le don d’organes…
Ce cycle d’auditions est aujourd’hui terminé. Nous allons dès lundi entrer dans le vif du sujet avec l’examen du texte, article par article, amendement par amendement, en commission spéciale.
Avec ce texte, le Parlement vient apporter des réponses concrètes aux évolutions de la société tout en continuant de poser des interdits forts qui démontrent l’exigence qui est la nôtre en matière de bioéthique.