L’Etat français a fait le choix clair de protéger l’emploi et le pouvoir d’achat des Français avec le déploiement massif de l’activité partielle. Les modalités de sa prise en charge par l’Etat évoluent à compter du 1er juin.
L’Etat continuera à prendre en charge 85% de l’indemnité versée par l’entreprise à ses salariés, contre 100% actuellement. Les entreprises devront donc s’acquitter de 15% de la rémunération versée au salarié.
Les secteurs les plus impactés par la crise, à l’instar du tourisme et de la culture, continueront à bénéficier d’une prise en charge à 100%, jusqu’à la levée des mesures de restriction sanitaire.
Après le 1er juin, le chômage partiel restera accessible aux parents dont les enfants ne pourront être scolarisés et aux personnes vulnérables qui risquent de développer une forme grave de la maladie.
Les salariés français au chômage partiel continueront ainsi à percevoir 70% de leur salaire brut (soit 84% du net), dans la limite de 4,5 fois le SMIC.