En ce 8 mars, journée internationale des droits des femmes, j’ai souhaité mettre à l’honneur toutes celles qui s’engagent au quotidien pour ceux qui en ont le plus besoin. Ces femmes, ce sont des infirmières, des sages-femmes, des puéricultrices, des auxiliaires petite enfance, des aides à domicile…
C’est pourquoi, ce matin, j’ai accompagné Emeline Wagner, aide à domicile, dans sa matinée de rendez-vous. Avec plus de 95% de femmes, les aides à domicile sont la profession la plus féminisée de France.
Depuis 5 ans, pleinement engagée à leurs côtés, la majorité présidentielle a voté une hausse de 15% du salaire des aides à domicile du secteur associatif. Je déplore le manque de soutien et de valorisation de la part de notre département, pourtant 2e département le plus riche de France !
Ce combat pour les droits et l’émancipation des femmes, il est au cœur de mon engagement politique.
Je l’ai mené dans notre Sud Yvelines.
En 2019, j’ai obtenu la réouverture de la permanence juridique du Centre d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles des Yvelines (CIDFF 78) à Rambouillet, pour que toutes les femmes aient accès à leurs droits et pour renforcer la lutte contre les violences sexistes et sexuelles. Depuis des années, plus aucune permanence n’existait…
Ce combat, j’ai l’ai aussi mené sur les bancs de l’Assemblée nationale.
En 2017, nous avons fait de l’égalité entre les femmes et les hommes, la grande cause du quinquennat. Et nous avons pris des mesures ambitieuses :
– L’organisation d’un Grenelle contre les violences conjugales, avec des mesures très concrètes comme l’augmentation de 60% des places d’hébergement pour les victimes, le 3919 accessible 24/7, la formation de 90 000 policiers et gendarmes, les téléphones grave-danger…
– La création d’un véritable service public des pensions alimentaires, pour en assurer le recouvrement, afin de venir en soutien des mères isolées ;
– La création de la première politique publique au monde de pénalisation du harcèlement de rue ;
– Le doublement du congé paternité (de 14 à 28 jours) ;
– La lutte contre la précarité menstruelle avec la gratuité des protections hygiéniques pour les étudiantes ;
– La contraception gratuite jusqu’à 25 ans ;
– La stratégie nationale sur l’endométriose.
Nous avons également agi en faveur de l’émancipation professionnelle des femmes, alors qu’elles représentent encore 80% des personnes vivant sous le seuil de pauvreté et la grande majorité des travailleurs pauvres ou en temps partiel subi :
– Création de l’Index de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes dans les entreprises, qui soumet les entreprises d’au moins 50 salariés à une obligation de transparence et une obligation de résultat.
– Obligation d’une représentation minimum de 40 % de chaque sexe dans les conseils d’administration avec la proposition de loi Rixain, adoptée définitivement en décembre dernier.
– Développement de l’offre de crèches ainsi que des modes de garde.
Je me suis également pleinement engagée pour renforcer le parcours de santé des femmes.
D’abord, en votant une plus juste rémunération des sages-femmes, qui sont le premier recours des femmes dans leur parcours de santé, pour que leur métier et leurs compétences soient mieux connus et reconnus.
Ensuite, parce que les droits des femmes ne sont jamais acquis, en renforçant l’accès à l’IVG, pour que toutes les femmes de notre pays puissent disposer, sans entrave, de ce droit fondamental.
Le combat pour les droits des femmes est un combat du quotidien. Et soyons en conscients, il n’est jamais acquis ! A nous d’être vigilants et de poursuivre chaque jour !