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« Nul droit à la différence, nul respect d’une identité culturelle ne saurait légitimer des atteintes à l’intégrité de nos enfants »

Il y a quelques semaines débutait l’examen du projet de loi visant à conforter le respect des principes de la République. Ce fut pour moi l’occasion de porter un combat essentiel : celui de la protection des enfants, de leur dignité et de leur intégrité. La République doit protéger tous ses enfants, et notamment ses filles.

Aujourd’hui, en France, le constat est alarmant : des adolescentes et des petites filles subissent encore des mutilations sexuelles au nom d’une idéologie séparatiste barbare. Nul droit à la différence, nul respect d’une identité culturelle ne saurait légitimer ces atteintes à l’intégrité de la personne, qui sont des pratiques criminelles.   

Il est de notre responsabilité de lutter avec force contre les mutilations sexuelles. Cette lutte doit passer par l’éducation, par la formation, par la sensibilisation : nous le savons, interdire des pratiques ne suffit pas à les éradiquer. Si la loi n’est pas assortie de programmes d’accompagnement visant à changer les mentalités, elle est inefficace.   

J’ai donc porté et fait adopter deux mesures afin de renforcer la formation de nos enseignants et la sensibilisation de nos enfants :

✅ La première vise à ajouter à la formation des personnels enseignants une sensibilisation aux mutilations sexuelles féminines afin de leur permettre d’identifier au plus vite de potentielles situations à risque.

✅ La seconde, afin d’encourager la prise de parole mais également de renforcer le respect de l’égalité femmes-hommes et du corps humain, vise à inscrire dans les programmes d’éducation sexuelle une sensibilisation aux violences physiques, psychologiques, sexuelles et sexistes et notamment aux mutilations sexuelles féminines.

Je suis fière que notre Assemblée ait voté ces amendements, réaffirmant ainsi son profond dévouement à protéger nos enfants.