« Lutter contre l’antisémitisme, c’est défendre la liberté de vivre dans tous les territoires de la République, d’être reconnu, d’être protégé, sans peur.
C’est défendre l’égalité de tous nos concitoyens, dans leur dignité et leurs droits, dans leurs mémoires et leur histoire.
C’est défendre la fraternité, cette responsabilité collective qui nous relie, qui nous oblige, qui affirme que la haine de l’autre est toujours la défaite de tous.
Et c’est défendre la laïcité, non comme une interdiction, mais comme une protection, une liberté.
C’est pourquoi aucune forme de haine ne peut être tolérée. Qu’elles prennent la forme de la haine anti-musulmane, de la haine anti-juive ou anti-chrétienne, les haines anti-religieuses, comme toutes les formes de haine, n’auront jamais leur place en France.
La réponse de notre République est claire et elle tient en un mot : intransigeance. Intransigeance sans exception, Intransigeance sans hiérarchie.
Le Gouvernement sera au rendez-vous. Nous allons former, pour éclairer. Nous allons transmettre, pour armer les consciences. Nous allons sanctionner, pour protéger. Nous allons soutenir, pour ne laisser aucun citoyen seul face à la haine.
Et surtout, nous allons tenir : tenir notre ligne, tenir notre parole, tenir la République. »
Ce lundi 28 avril, le rapport issu des Assises de lutte contre l’antisémitisme, relancées le 13 février dernier dans un contexte marqué par une forte augmentation des actes antisémites, m’a été remis par Marie-Anne Matard-Bonucci et Richard Senghor.
Ce rapport s’articule autour de trois axes stratégiques :
- Éduquer et former à la lutte contre l’antisémitisme et le racisme
- Définir l’antisémitisme sous toutes ses formes
- Sanctionner les actes antisémites et protéger les victimes
Les travaux ont notamment été enrichis par les contributions de représentants des secteurs éducatif, judiciaire, scientifique et associatif.